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Les cancers

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Nutrition et cancers:  un enjeu de taille

Prise en charge nutritionnelle des toxicités liées aux traitements anticancers : nausées, vomissements, diarrhées, mucites...

Le lien ville-hôpital est devenu l’une des clés de la qualité d’un parcours de soins. La prise en charge nutritionnelle des cancers est un des maillons de ce lien car elle participe à la bonne tolérance des traitements anticancéreux, à l’amélioration de la qualité de vie et même à la prévention des récidives ou à l’apparition d’autres pathologies. Il est donc impératif d’œuvrer pour que ce lien se tisse et entoure chaque patient des meilleurs soins nutritionnels possibles à tous les instants.
 

Cancer et alimentation

Diététicienne spécialisée dans la prise en charge nutritionnelle des cancers en Lot et Garonne (47) à St Maurin

Une prise en charge de la dénutrition liée au cancer et aux toxicités médicamenteuses

Nutrition et cancer

La prévalence de la dénutrition, tous cancers confondus, est de l’ordre de 40 %
La dénutrition est l’état du corps observé lorsqu’il y a un déséquilibre nutritionnel. Le corps reçoit, par l’alimentation ou par consommation accentuée de l'organisme pour se prémunir de l'avancée de la maladie, insuffisamment d’énergie, de protéines et de nutriments pour bien fonctionner et couvrir ses besoins. Il en résulte un amaigrissement important, une diminution du tissu adipeux (de graisse) et surtout de la masse des muscles du corps. La fonte musculaire est à l’origine de la plupart des complications de la dénutrition.

Prise en charge nutritionnelle des cancers à St Maurin, près de Valence d'Agen (82)

Pour une prise en charge nutritionnelle
durant son cancer

Le jeûne durant un cancer, des études controversées

Jeûne et cancer

Le jeûne et les régimes restrictifs font l’objet de nombreuses études scientifiques, pour comprendre leurs effets et pour évaluer leur intérêt dans diverses maladies. Par exemple, chez l’animal (essentiellement des rats et des souris), la restriction calorique (régime restrictif maintenu sur la durée ou jeûne intermittent régulier) a montré divers effets, dont l’extension de la durée de vie moyenne (cet effet n’a jamais été démontré dans l’espèce humaine).

Que se passe-t-il lorsque nous nous abstenons de prendre des aliments, comment notre corps continue-t-il à trouver de l’énergie pour nourrir les cellules et assurer son fonctionnement ?

Au tout début du jeûne, l’énergie nécessaire à la vie va être obtenue en consommant une substance appelée « glycogène » (du glucose stocké dans le foie et les muscles). Mais nous ne disposons que de 220 à 370 grammes de glycogène.
 
Que se passe-t-il ensuite ?
Pour réagir contre le manque de glucose, le corps va s’adapter en réduisant le taux de sucre dans le sang (glycémie) ainsi que le taux d’insuline. Certains organes, comme les muscles, vont diminuer leur consommation d’énergie. Mais d’autres organes, en particulier le cerveau et les globules rouges, ne peuvent pas réduire leurs besoins en énergie et le corps va devoir mettre en route des alternatives pour continuer à leur apporter suffisamment de carburant.

Les graisses vont petit à petit être consommées et transformées en acides gras qui, eux-mêmes, seront transformés en « corps cétoniques », des substances qui peuvent être utilisées comme source d’énergie par les cellules.

De plus, les protéines des muscles vont également être consommées pour produire du glucose à partir des acides aminés qui les composent. C’est le foie qui assure cette transformation appelée « néoglucogenèse ». 

 

Il existe une douzaine d’études montrant que le jeûne améliore la réponse de ces animaux à la chimiothérapie anticancéreuse. Mais une dizaine d’études ne montre aucun effet et deux études montrent au contraire une diminution de l’efficacité de la chimiothérapie et une augmentation de la mortalité des animaux malades.

Diététicienne nutritionniste et prise en charge de la dénutrition liée aux cancers près d'Agen en Lot et Garonne (47)

Quels sont les risques liés au jeûne
et aux régimes restrictifs ?

Poids et cancer

Les risques liés au jeûne sont essentiellement ceux de la perte de masse musculaire et de graisses. Chez les personnes minces, voire maigres, la perte de graisse corporelle va accentuer la maigreur.

La perte de masse musculaire va avoir un effet négatif sur l’état général et l’immunité.

Ces risques sont particulièrement problématiques chez les personnes qui souffrent de cancer. En effet, dans cette maladie, il a été démontré que la cachexie (perte importante de tissu graisseux) et la sarcopénie (perte significative de masse musculaire) constituent un risque supplémentaire de décès. De ce fait, une grande attention est portée au statut nutritionnel des patients atteints de cancer, avec parfois la prescription de suppléments nutritionnels riches en calories et en protéines, dans le but de maintenir le poids et la masse musculaire.

La production de corps cétoniques à partir des graisses tend à diminuer le pH du sang (qui devient plus acide), ce qui peut entraîner des effets indésirables : c’est l’« acidocétose » qui provoque des nausées, des vomissements, une soif importante, des maux de ventre, voire une confusion ou un comportement inhabituel.

Source:  Dossier le jeûne peut-il contribuer à soigner les cancers.

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